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Église

verte

Image de Claudio Testa
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Dans son encyclique Laudato Si, le pape François invite les chrétiens, les hommes et les femmes de bonne volonté à ce qu’il appelle la conversion écologique (n°217). Cette expression nouvelle peut nous étonner. Dans notre vocabulaire chrétien, le terme « conversion » renvoie à des réalités spirituelles : quand vient le Carême, nous sommes invités à la conversion, c’est-à-dire à un retournement de notre cœur, à un changement de vie, pour préparer la fête de Pâques ; lorsque nous voulons recevoir le sacrement de la réconciliation, nous faisons aussi une démarche de conversion, car nous voulons changer pour que notre vie ressemble mieux à ce que le Seigneur attend de nous.

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Le pape répond à nos interrogations en nous disant qu’une vraie conversion est nécessaire, et même urgente (n°54), si nous ne voulons pas que notre maison commune devienne inhabitable. Car le gaspillage s’étale sous nos yeux, les déchets s’amoncellent, l’air devient irrespirable, le réchauffement climatique continue, et surtout des êtres humains sont marginalisés et traités comme des déchets… Si tout cela est possible, c’est d’abord parce que notre cœur est malade. Nous avons fait du monde notre propriété, et nous l’exploitons sans mesure pour notre seul profit et, souvent, pour des besoins secondaires que nous nous créons nous-mêmes… Nous ne pensons pas à l’avenir, et notre terre se dégrade parce que nous ne savons pas la respecter.

 

Nous avons à nous convertir, à redécouvrir que la terre sur laquelle nous vivons n’est pas notre propriété. Elle nous a simplement été confiée par Celui qui en est la Créateur. Elle est un don de Dieu, un don qu’il nous faut d’abord accueillir, un don pour lequel il nous faut rendre grâces et que nous devons admirer pour sa beauté… Et si elle est un don, un vrai cadeau, il nous faut, c’est le minimum, en prendre soin, en esprit de recon-naissance envers le donateur.

 

Depuis plusieurs décennies, notre monde moderne a su, avec intelligence, maîtriser beaucoup de techniques qui permettent d’agir sur le monde pour le bénéfice de l’homme. Il suffit de penser aux progrès de la médecine, au développement des communications dont nous bénéficions tous… Mais il a cru trop vite qu’il était le maître de toutes choses, et qu’il n’y avait plus de limites puisque tout était devenu possible. Nous en voyons le résultat.

 

Il n’y aura pas de conversion possible sans une mystique qui soutiennent nos motivations. C’est pourquoi le pape François nous propose le modèle de saint François d’Assise. Il a su regarder le monde, les plantes, les animaux, les hommes avec un regard émerveillé, et devenir l’homme de la fraternité universelle. Voilà où il nous faut aller nous aussi, chacun de nous et tous ensemble. Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne (n° 217).

Une équipe « Eglise verte » est née sur notre paroisse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Image de Guillaume de Germain

Le 11 octobre, 17 paroissiens se sont retrouvés à Saint Laurent pour lancer une équipe « Eglise verte ». Il y avait des anciens et des jeunes. Nous nous sommes présentés et avons partagé nos motivations. Puis nous avons essayé de mieux comprendre la démarche qui est proposée.

Une seconde rencontre a eu lieu le 15 novembre par visio-conférence. Guillaume ROBERT en a été l’animateur. Par petits groupes, nous nous sommes répartis un premier travail : faire un éco-diagnostic de notre paroisse. Il s’agit de voir si le souci écologique est présent dans la catéchèse, la liturgie, la gestion des bâtiments, des terrains paroissiaux, de créer des liens avec les associations de quartiers, de rechercher les actions qui existent déjà autour de nous. Nous verrons ensuite ce que nous pouvons faire.

Contact : Guillaume ROBERT

guillaume_robert@yahoo.fr

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