Prier
le chapelet

Qu'est-ce que la prière du chapelet ?
Inventé par les Cisterciens au XIIème siècle pour des frères et des sœurs convers illettrés, le chapelet est sorti des monastères au XVème siècle sous l’impulsion des Dominicains et tout particulièrement d’un dominicain breton, le père Alain de La Roche. Né vers 1428 près de Plouer-sur-Rance, ce missionnaire a prêché dans toute l’Europe du nord. Et c’est saint Dominique qui a « inventé » le
« Rosaire », cet ensemble de trois chapelets récités « en l’honneur de la Vierge Marie, « Mère de Dieu, couronnée de roses ». « Prier le chapelet, disait-il, c’est offrir une rose à la Vierge ».
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Réciter son rosaire, ce fut d’abord, pour ceux qui ne savaient pas lire, égrener quinze dizaines de chapelet *, soit cent cinquante Ave Maria, (l’équivalent spirituel des cent cinquante psaumes de David). Et, comme on ne peut prier et compter en même temps, les premiers récitants du « Rosaire », après avoir appris par cœur le « pater et
l’ave », ont pensé au quinzième siècle à faire des nœuds à la cordelette qui leur tenait lieu de ceinture pour savoir où ils en étaient dans leurs prières.
Au sortir des couvents, ces nœuds sont devenus des « perles », puis des « grains » de céramique, de verre, de nacre, de corail et d’ivoire et enfin de bois le jour où un ébéniste chrétien a su les « menuiser ». Quant au « chapelet », il doit son nom à ce chrétien inconnu qui, un jour de « fête carillonnée », eut l’idée de mettre sa « cordelette… à prière » bien en évidence sur son « chapeau ».



Le chapelet, mode d'emploi
Si le chapelet est la prière la plus simple qui soit (la prière des enfants par excellence), il convient néanmoins de connaître son
« mode d’emploi » pour pouvoir l’utiliser. Car il ne s’agit pas de répéter machinalement cinquante "Je vous salue Marie". Ce serait affreusement ennuyeux. Non, il invite chaque chrétien à méditer des événements marquants de la vie de Jésus, à s’en émerveiller avec la Vierge Marie, et à en goûter le fruit.
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Un chapelet est composé de cinq dizaines, chaque dizaine correspondant à un « mystère », événement significatif de la vie de Jésus et de Marie. En tout, la prière du Rosaire est

composée de vingt mystères, divisés en quatre chapelets. Le premier chapelet comprend les mystères joyeux, le deuxième les mystères lumineux, le troisième les mystères douloureux et le quatrième les mystères glorieux. Afin de demeurer attentif à sa prière, il est possible d’insérer des clausules, courtes phrases en lien avec le mystère médité.
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Le chapelet permet ainsi de méditer un mystère entier. La tradition associe chaque jour de la semaine à un mystère, afin de guider et unir les fidèles dans leur prière. Ainsi, les mystères joyeux sont récités le lundi et le samedi, les douloureux le mardi et le vendredi, les lumineux le jeudi et les glorieux le dimanche (sauf pendant le Carême ou l’Avent) :
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Lundi : mystère joyeux
Mardi : mystère douloureux
Mercredi : mystère glorieux
Jeudi : mystère lumineux
Vendredi : mystère douloureux
Samedi : mystère joyeux
Dimanche : mystère glorieux


Nos propositions
Récitation du chapelet
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Tous les mardis à 15h
à l'oratoire Jeanne d'Arc
(sauf pendant les vacances scolaires)
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Tous les vendredis à 17h
en l'église Saint-Laurent
(sauf pendant les vacances scolaires)


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Permanences
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lundi : 10h-12h
mardi : 10h-12h et 14h30-17h
mercredi : 14h30-17h
jeudi : 10h-12h et 14h30-17h
vendredi : 10h à 12h
samedi : 10h à 12h
lundi : 10h à 12h
jeudi : 10h à 12h
samedi : 10h à 12h